Cette vie nous ressemble Elle va où bon lui semble comme un fleuve qui se perd dans les silences et dans la mer
Cette vie qui nous rassemble c’est une flamme qui tremble un baiser la ranime et c’est un souffle qui l’éteint
Cette vie, celle que l’on doit mener cette vie, par le bout du nez cette vie où l’on se doit d’imposer sa propre volonté comme un mur dans un pré
Cette vie nous sépare toujours un train au départ un train de retard qui nous traverse de part en part
Touché dans la chaleur du soir Coulé sans le savoir Mangés tous les fruits de l’amour Et du hasard
Cette vie nous ressemble Elle va où bon lui semble Et tout se gagne et tout se perd Dans les silences et dans l’amer Dans les silences, dans la mer Dans les silences.