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Song:François Fillon
Album:RTL : L'Invité de RTLGenres: 
Year:2009 Length:1027 sec

Lyrics:

François Fillon : Bonjour Alain Duhamel, bonjour Alba Ventura.

Donc avec Alba Ventura, on va vous interroger évidemment d'abord sur la Guadeloupe puis, sur le sommet social. En ce qui concerne la Guadeloupe, cette nuit, il y a encore eu des tirs à balles réelles contre les forces de l'ordre. Vous envoyez quatre escadrons de gendarmerie en renfort. Les tensions sur place sont extrêmes. Est-ce que vous avez les moyens de mettre fin aux affrontements ?

D'abord, il faut dire que cette crise, c'est une crise grave, profonde qui n'est pas récente et qui est liée à l'atonie de l'économie des Antilles, aggravée en plus par la crise économique mondiale. Et pour répondre à cette crise, le gouvernement n'a pas attendu ces événements puisqu'une loi de programmation sur l'Outre Mer est en préparation, elle va être débattue au parlement dans les prochains jours. Elle a été préparée depuis plus d'un an ; et nous cherchons donc à apporter des réponses de fond à des situations qui sont des situations qui sont très différentes de celles de la Métropole.

Mais sur les affrontements, aujourd'hui ?

Mais nous avons un mouvement social qui est né. L'Etat discute depuis le premier jour avec le collectif qui a été constitué. Il y a eu des demandes très importantes qui ont été faites par ce collectif auquel l'Etat a répondu dans la quasi totalité des cas. Il y a 131 demandes qui ont été satisfaites. Aujourd'hui, il y a eu une situation de violences qui n'est pas acceptable...

... Ca vous inquiète ?

... et qui justifie l'envoi de moyens de forces de l'ordre supplémentaires parce que la responsabilité du gouvernement, c'est naturellement de maintenir le dialogue et d'arriver à une solution mais c'est aussi d'assurer la sécurité sur l'île à la Guadeloupe, aux Antilles ; et nous ne pouvons pas accepter ce qui s'est passé. Il y a eu mort d'homme. Il y a eu, il faut le dire, un crime qui a été commis, un crime qui a été commis par des délinquants.

Alors justement, sur ce crime vous êtes absolument formel : les forces de l'ordre n'y sont pour rien ?

Absolument. La balle qui a été retrouvée est une balle qui sert à chasser le sanglier. C'était un lieu où il n'y avait pas de forces de l'ordre. L'enquête dira les choses naturellement. Mais les forces de l'ordre ne sont pas du tout impliquées dans cette opération. Vous savez, pendant plusieurs semaines, on a eu un mouvement social qui était un mouvement social dur mais qui était un mouvement social légal, un mouvement social normal...

Mais est-ce que vous estimez, François Fillon, que les syndicats attisent la violence ?

... à partir du moment où on barre les rues, à partir du moment où on sort du cadre légal, on attise la violence, on prend la responsabilité de la violence...

Les syndicats attisent la violence, les collectifs, sur place ?

... Ceux qui barrent les rues, ceux qui empêchent la circulation de se dérouler, ceux qui attaquent les commerçants qui veulent ouvrir leurs magasins.

Ils sont responsables ?

Bien entendu. Et c'est pour ça que depuis plusieurs jours, j'appelle à retrouver la négociation normale. Qu'il y ait une grève générale, qu'il y ait des manifestations, ce sont les moyens normaux d'expression dans une démocratie. Barrer les routes, attaquer les commerçants, ça n'est pas la démocratie.

Alors, François Fillon, est-ce que vous allez vous rendre sur place en Guadeloupe ?

La question n'est pas de savoir si je dois me rendre sur place ou pas.

Mais quand même ! Ca n'est pas utile ?

Je me rendrais sur place si c'est utile. Je me rendrais sur place si ça permet d'obtenir un accord. Le secrétaire d'Etat à l'Outre-Mer a passé dix jours sur place - dix jours sur place - sans parvenir à calmer la situation. Pourquoi ? Parce que pour négocier, il faut être deux. Négocier, ça ne veut pas dire accepter toutes les conditions qui sont posées par la partie qui est en face, c'est-à-dire en l'occurrence par le Collectif. Je disais tout à l'heure qu'on avait satisfait 131 demandes. Est-ce que vous savez, est-ce que les auditeurs d'RTL savent qu'aujourd'hui avec les accords qui ont déjà été passés, l'essence, par exemple, est moins chère en Guadeloupe qu'en Métropole. Je n'ai pas souvent entendu cela dire ça...

Ca, on l'a dit souvent. Si, on l'a dit.

Il y a eu des avancées considérables. Il reste un sujet de négociations qui est la question des salaires. C'est vrai...

Là-dessus, il y a eu évidemment un pataquès, il faut dire les choses. Le fait qu'à la fois vous ayez rappelé Yves Jego, le secrétaire d'Etat à la France d'Outre-Mer qui était sur place ; et d'autre part, que les syndicats, en tout cas, ont compris qu'il y avait un accord de principe du gouvernement, et puis ont eu le sentiment que cet accord était ensuite retiré... Où est l'erreur, là ?

... Un peu de retard à l'allumage !

Personne de sincère ne peut penser que c'est à l'Etat de compenser les augmentations de salaires dans le secteur privé.

Mais pourquoi est-ce qu'ils l'ont cru, alors ?

Il y a eu un pré-accord...

200 euros d'augmentation de salaires qui sont réclamés par le collectif. Je ne porte pas de jugement sur cette demande, même si naturellement, elle n'est pas facile à satisfaire. Comment peut-on penser que l'Etat pourrait compenser l'augmentation des salaires dans les entreprises privées ? Personne, naturellement. Il n'y a pas une personne censée.

Donc, vous n'avez jamais rien promis ?

Bien sûr que non. Il n'y a jamais eu d'engagement de l'Etat. Le secrétaire d'Etat s'est exprimé sur cette situation. Il y a eu des pistes qui ont été évoquées dans une négociation longue durant une nuit entière.

Mais pourquoi vous l'avez rappelé si vite alors, Yves Jego ?

Parce qu'il y avait besoin d'une discussion avec l'ensemble des membres du gouvernement qui sont concernés par les affaires de la Guadeloupe. Au fond, la Guadeloupe ne peut pas... Ce n'est pas l'affaire seulement du secrétaire d'Etat à l'Outre-Mer, c'est un territoire français sur lequel il y a des problèmes d'éducation qui se posent, il y a des problèmes de santé qui se posent. Il fallait que nous puissions mettre en fonction l'ensemble des dispositions qui ont été acceptées : les 131 dispositions et je dis clairement que sur cette question des salaires, j'ai indiqué tout de suite qu'il n'était pas possible que l'Etat se substitue aux entreprises privées.

Mais est-ce qu'il avait compensé à travers des allègements de charges ?

Des allègements de charges, il y en a déjà beaucoup aux Antilles...

Non, mais de façon comparable ?

Et la loi sur l'Outre-Mer qui est en cours de discussions prévoit ce qu'on appelle une Zone Franche Globale, c'est-à-dire de mettre quasiment l'ensemble du territoire des Antilles, et pas seulement des Antilles, en situation de ne pas payer un certain nombre de charges et d'impôts. Mais pour autant, l'Etat ne s'est pas du tout désengagé de cette discussion puisque j'ai installé sur place deux médiateurs qui ont continué à travailler sans arrêt pendant toute cette période, y compris au cours de ces...

A.Ventura : Vous avez réagi un peu tard !

Non, non, non, non... Du premier jour, l'Etat est au travail mais on ne peut pas satisfaire des revendications qui sont des revendications qui ne sont pas du ressort de l'Etat. Cette nuit, les médiateurs ont après de nombreux contacts avec le collectif et avec le patronat (vous savez on est dans une île où les gens ne se parlent pas, où il n'y pas de dialogue social). On a réussi à mettre sur pied une proposition que je vais valider dans les prochaines minutes et qui sera soumise au patronat et au collectif dès le début de la matinée en Guadeloupe et qui permet de s'approcher, même si on ne l'atteint pas naturellement, mais de s'approcher de très près des objectifs financiers, des objectifs quantifiés que réclame le collectif.

Combien ?

On ne peut pas répondre à cette question comme ça parce que ça dépend... Au fond, on arrive avec l'ensemble des dispositifs qui ont été imaginés à quelque chose qui est proche des 200 euros mais pour les bas salaires. Et en particulier, en utilisant de manière...

Donc, c'est ce que Nicolas Sarkozy va annoncer aux élus d'Outre-Mer ?

... en utilisant de manière spécifique pour l'Outre-Mer, le Revenu de Solidarité Active qui sera anticipé, qui sera calculé différemment et qui permettra, je l'espère de répondre, à la revendication sur la vie chère aux Antilles.

Je veux simplement ajouter un dernier point, c'est qu'il faut aussi qu'on comprenne que la revendication d'augmentation de tous les salaires est incompatible avec l'autre revendication qui est de lutter contre le chômage sur l'île. Ce n'est pas non plus en augmentant de façon démesurée tous les salaires aux Antilles qu'on va résoudre le problème majeur des Antilles qui est qu'une grande partie de la population et en particulier des Jeunes sont au chômage...

Venons-en maintenant au sommet social d'hier. Les syndicats se sont dit à la sortie, insatisfaits, déçus, ils trouvaient qu'il n'y avait pas assez, ils maintiennent leur journée d'action le 19 mars. Est-ce que vous avez le sentiment qu'il y a une part de posture, ou bien est-ce que vous craignez qu'il y ait un vrai grand conflit social ?

D'abord il y a un dialogue social dans notre pays, qui est une réalité. C'est une réalité, parce qu'il y a rarement eu autant d'accords signés. Je rappelle que depuis un an, il y a quatre grands accords qui ont été signés par les partenaires sociaux. Le dernier en date étant celui sur l'assurance chômage et celui sur la formation professionnelle. Et puis il n'y a jamais eu autant de dialogues directs, notamment entre le chef de l'Etat et le gouvernement, et les organisations syndicales. Hier, on a passé, je ne sais plus, quatre heures, ensemble, dans un climat qui était un climat extrêmement constructif. Naturellement, toutes les demandes des organisations syndicales...

Constructif de tous les côtés ?

Oui, constructif de tous les côtés. Je veux dire par là qu'on a vu ce matin, d'ailleurs hier soir, que les organisations syndicales reconnaissaient qu'il y avait un certain nombre d'avancées par rapport aux propositions qu'ils ont faites. Il y a des propositions qui ont été faites par le chef de l'Etat hier, qui sont des propositions qui viennent des organisations syndicales. Je pense au fonds d'investissement social, qui avait été beaucoup porté par la CFDT. Maintenant, qu'il y ait encore des désaccords entre nous, c'est normal...

Vous êtes satisfait ?

Nous n'avons pas la même responsabilité. Le gouvernement, le Président de la République, on a une responsabilité globale. On a une responsabilité de préparation de l'avenir. Il y a eu une discussion hier, qui a été une discussion franche, et je pense que les organisations syndicales ont, non seulement, obtenu un certain nombre de choses qu'elles souhaitaient, notamment sur la formation professionnelle, mais elles vont aussi pouvoir continuer à discuter, parce que cette réunion n'est pas un aboutissement, c'est une étape, et nous allons pendant les prochaines semaines, débattre d'un certain nombre de sujets qui ont été mis sur la table par le Président de la République, comme la question du partage de la valeur...

Vous êtes plutôt satisfait de la façon dont ça s'est passé hier ?

Oui, enfin je suis satisfait de voir qu'il y a dans notre pays, un dialogue constructif, un dialogue républicain, qui est absolument indispensable dans une période qui est une période de crise grave, où chacun doit faire un effort pour aller vers l'autre, pour sortir l'économie française de l'ornière dans laquelle elle se trouve.

Alors François Fillon, vous aviez annoncé une enveloppe au départ de 1,4 milliard, et puis alors, je ne sais pas par quel miracle, on en est arrivé à 2,6 milliards, c'est presque le double. Alors soudain, on a de l'argent dans les caisses vides de l'Etat ?

Non, d'abord l'argent il est rare, et pour l'essentiel, il s'agit d'argent qu'on emprunte, et qu'il faudra que les générations futures remboursent. C'est la raison pour laquelle certaines demandes, je pense en particulier à celles qui émanent de l'opposition, et qui viseraient à arroser la consommation, sont des demandes qui ne sont pas responsables. Nous, ce que nous essayons de faire, c'est de faire en sorte que chaque euro que nous allons emprunter en plus, qui vont creuser le déficit, pour lutter contre la crise, soient des euros investis dans l'avenir...

Mais là, d'où vient l'argent ?

On est en train de creuser la dette dans notre pays, il ne faut pas se raconter d'histoires, on est dans un pays qui est endetté et qui est en déficit depuis 34 ans. Alors le milliard...

Autrement dit, là vous distribuez des primes à crédit en fait ?

Non, non, on investit sur l'avenir pour sortir plus vite de la crise. L'essentiel du plan de relance est un plan qui se traduit par des investissements qui vont améliorer la compétitivité de l'économie française. Il fallait ajouter à ce plan, et d'ailleurs on le fait depuis le début de la crise, avec le revenu de solidarité active, avec la prime à la cuve, avec la prime de solidarité active... On a compensé cette fois-ci par des mesures de justice, parce que dans cette crise, il y a des Français qui vont être victimes, il y a des Français qui vont être plus victimes que d'autres, ce sont ceux qui vont perdre leur emploi. Et donc on a décidé avec le Président de la République, de mettre le paquet sur l'indemnisation du chômage, du chômage partiel, sur les mesures de formation, sur l'aide à ceux qui vont perdre leur emploi, et en même temps, on a voulu des mesures de justice pour ceux au fond, qui n'ont jamais droit à rien, c'est à dire les classes moyennes, les revenus modestes...

Mesures sociales ?

... Qu'on a voulu.. Ce ne sont pas des mesures sociales.

C'est tabou ? Vous n'arrivez pas à dire ce mot ?

Non, parce que ça n'a pas de sens, ce sont des mesures de justice. Des mesures de justice, il faut être juste...

Mais pour dire les choses carrément.

... Il faut être juste.

Il y a un débat, en France notamment sur : est-ce qu'on doit faire une relance par l'investissement ou une relance par la consommation ? Le gouvernement, vous même, Nicolas Sarkozy, vous dites : on fait de la relance par l'investissement. Les mesures qui ont été annoncées, hier, c'est typiquement toutes, des mesures de relance par la consommation. Ce n'est pas forcément mal en soi ; mais c'est différent de votre thèse officielle.

Ce ne sont pas des mesures de relance par la consommation, ce sont des mesures de justice.

Est-ce que ça c'est ce qu'on appelle une litote ?

Non parce que ce n'est pas exactement de la même chose. Il s'agit d'aider ceux qui en ont besoin. Les mesures de relance par la consommation générale, c'est, je ne sais pas : la baisse de la TVA...

Alors, c'est des mesures de relance intelligentes par la consommation ? Un coup de pouce !

C'est des mesures qui visent, dans une crise qui est une crise profonde, à prendre des décisions justes pour que les Français n'aient pas le sentiment que ce sont qui sont en bas de l'échelle qui paient pour ceux qui ont pris des décisions qui sont, pour une part, à l'origine de cette crise. Le débat sur la relance par la consommation ou la relance par l'investissement est aussi un peu théorique parce que beaucoup de décisions que nous avons prises depuis dix-huit mois, contribuent au soutien à la consommation. Quand on a baissé les impôts, ce sont des mesures qui contribuent au soutien à la consommation.

Mais je voudrais terminer en ajoutant un point, c'est qu'il faut aussi regarder la réalité de l'économie française et la réalité des économies européennes. Il se trouve qu'au quatrième trimestre, la consommation dans notre pays a augmenté de 0,5% sans que nous ayons pris les mesures qui nous sont suggérées par l'opposition et qui viendraient, alors là cette fois-ci, creuser de façon très sérieuse le déficit sans qu'il y ait le moindre retour en terme d'amélioration de la compétitivité de l'économie. Donc aujourd'hui, compte tenu de la façon dont la consommation tient dans notre pays par rapport à la situation en Grande-Bretagne ou dans d'autres pays européens, il est normal que l'essentiel de l'effort soit un effort sur l'investissement.

François Fillon, vous nous avez parlé donc de ce fond d'investissement social doté de 2,5 et à 3 milliards d'euros, à moitié financé par l'Etat. Exactement, c'est pour qui ? C'est pourquoi ? Est-ce que c'est un fonds anti-chômage ?

C'est un fond qui vise à mettre en œuvre des politiques qui ne sont pas aujourd'hui dans la panoplie des outils que nous avons pour lutter contre le chômage et qui sont essentiellement des politiques de formation. Au fond, il s'agit dans des bassins d'emploi en difficulté, lorsqu'il y a des difficultés dans telle ou telle entreprise, de mettre en œuvre des mesures spécifiques adaptées à la situation de ces bassins d'emploi ou de ces entreprises faisant largement appel à la formation. Au fond, c'est d'ailleurs l'idée que nous poursuivons depuis le début du quinquennat de Nicolas Sarkozy, cette idée de la flex-sécurité mais avec une Crise qui rend les mesures encore plus nécessaires que jamais.

Quand quelqu'un perd son emploi ou est au chômage partiel pour des raisons qui sont liées à la situation économique, eh bien nous voulons utiliser le temps disponible pour faire de la formation, pour améliorer les capacités des salariés français, pour leur permettre d'apprendre des nouveaux métiers ; et avec ce fonds, on aura un instrument, si vous voulez, qui est un instrument souple qui permettra de l'innovation.

Alors, dernière question : Nicolas Sarkozy a lancé le thème du partage du profit. Hier, ça a été abordé mais je crois de façon assez conflictuelle entre Mme Parisot et Bernard Thibault. Est-ce que vous pouvez, mais en quelques mots, nous expliquer du partage de quoi il s'agit réellement ? Et quelles sont les perspectives.

La question est simple au fond. Nous avons notamment raison des 35 heures, une politique salariale qui est une politique de négociations salariales qui n'est pas extrêmement active dans notre pays. Et d'un autre côté, les Français voient, à tort ou à raison, que les grandes entreprises en particulier font des profits très importants et distribuent des dividendes qui semblent des dividendes considérables.

Alors, qu'est-ce que vous pouvez faire ?

Alors, ce qu'on a d'abord décidé c'est de demander à un expert de faire une analyse sur la réalité de ces chiffres et sur la réalité des situations en France et dans les autres pays européens.

Bernard Thibault, hier, par exemple, indiquait qu'en France, la part de dividendes distribués avait augmenté par rapport aux salaires... Mme Parisot le conteste. On va d'abord mettre tous ces chiffres sur la table. Et puis, ensuite, on va discuter de la question de savoir : comment les salariés peuvent être mieux intéressés à la répartition des profits à travers l'intéressement, à travers des mesures de participation qui sont des mesures de justice.

Merci. Merci beaucoup.




 

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