La vieille auberge des trois connétables Sur son chemin de boue Offre pour quelques sous Une chambre et son étable On y vient de partout
Il est entré comme poussé par le diable Enneigé comme un loup Chassé d'un peu partout Boitant vers notre table Il s'est mis face à nous
En disant: Mes bons amis Sachez que cette nuit Un chemin d'ordinaire introuvable S'ouvre en des lumières que peu d'hommes aient jamais vu Où des chevaux fantômes au galop admirable Vous mènent à des couronnes de royaumes inconnus
Nous n'avons jamais cru ce genre de fable Comme on en dit partout Où dansent avec les fous Des sorcières et des diables Vous-même y croiriez vous ?
Le temps passant il devint raisonnable De rentrer chez nous Avant la nuit surtout Que la route principale Était bien loin de tout
C'est en passant juste près d'ici De cette route est sortie Une lumière d'une beauté incroyable Éblouissante au point qu'on en perdrait la vue Et suivant les chevaux d'un galop admirable S'en est allé un frère que tu n'as jamais connu
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La voix d'un piano dans la rue tout le long du port Chante une histoire au dehors Et pleure sur des amours disparus qui reviennent au bord D'un air de blues à vivre encore
Comme quelque chose qui ressemblerait un peu Aux histoires qu'on aimait vivre à deux Avec pas grand chose pourvu que ça dure un peu Le temps d'une heure de ciel bleu
Le chant d'un piano s'est perdu et j'entends dehors Un air de blues à vivre encore Comme quelque chose qui ressemblerait un peu Au histoires qu'on aimait vivre à deux Avec pas grand chose pourvu que ça dure un peu Le temps d'une heure de ciel bleu Le temps d'une heure de ciel bleu