Vous avez nom que je voudrais pour ma maîtresse Vous avez nom que les amours devraient connaître Mais ils vivront ce que vivent les roses L'espace d'un, vous savez quoi Ne s'appelleront jamais immortelles Ne seront jamais qu'un feu de joie
Mais vous ne saurez jamais le soir d'une vieillesse Où vieil amour sur vieil amour, las, on se berce Le cœur usé mais plus tendre qu'avant Fragile à l'œil, sensible au vent Sachant la vie sur son dernier printemps Pauvres immortelles
Et le plus se tresse ma chanson, le plus je pense Que ce qui meurt a plus de poids et d'importance J'amoure la vie, ma mie, à ma façon J'aime l'amour et le printemps Comme je voudrais, ce soir, que ma chanson S'achève et meure tout doucement
Mais vous avez nom que je voudrais pour ma maîtresse...