C'est une puissance invisible Le choc des mots n'existe pas Lorsque la force joue la violence et l'égoïsme Lorsque rien n'est plus fort que ta voix C'est l'insolence qui prend le rythme Ma liberté sous leurs doigts
Sur des colonnes on me résume Elle était seule, ils étaient trois Pourquoi ces gens qui me harponnent et qui me jugent Ce pouvoir qui limite mes droits? Serre dans les yeux ta solitude Seule toute la haine est ma loi
J'accuse les rôles du scénario trop faciles D'humilier des peaux sensibles J'accuse les tireurs de poison qui s'agitent Au fond d'un dégoût tragique
Y a pas d'arme qui venge le mal Qui s'acharne au creux de mes larmes
Ils ont dépouillé mes blessures Avec des regards indiscrets Comme assoiffés par l'émotion qu'elles leur procurent Comme un jouet qu'on voudrait bien casser C'est leur violence qui prend la suite Comment pouvoir pardonner
Cogne, cogne bien plus fort Défends ta déchirure Cogne, cogne bien plus fort Réponds à leur insulte.