C'est l'heure sans chaleur Où le soleil décline Mon invitation y part, La lune se rallume Là-haut, lueur divine Dans l'encre marine du soir C'est l'heure d'aller flâner Tout seul sur la jetée Jeter dans les vagues Mes pensées, en suivant Inlassablement le ressac incessant.
C'est l'heure où les pleurs A la faveur de l'ombre Ne troublent et n'ennuient Ni moi ni personne Chacun le sait la nuit Tous les chagrins sont gris C'est le rouge, m'abandonne
C'est l'heure où les pleurs Dans l'ombre, ne troublent La nuit, ni moi ni personne Chacun le sait la nuit Tous les chagrins sont gris A l'heure où ton cSur m'oublie.