Si la distance aiguise les sens J'ai le cœur taillé comme un couteau Tu comptes les jours et mes absences En ai-je vraiment le cœur gros J'arrache la vie et les pages blanches Et je relis tes derniers mots
Voilà la fin qui recommence T'avais raison le bateau prend l'eau Je prend la fuite , ma dépendance J'oublie la douceur de ta peau Je pars peut être loin du rivage C'est dans le vide que je me noie Et je laisse a tout mes voyages La gravité et toutes ses lois
Je danse avec la décadence C'est le diable qui tient le tempo Quand toi tu rêves de silence De cette maison près du ruisseau
Dois je rester dans cette errance Ou apprendre a devenir beau