u vois la fleur qui m'était chère En peu de temps fut emportée Tout, ici-bas, n'est qu'éphémère On devrait souvent y songer Il fut de tous temps des poètes Qui passèrent leur vie à crever De faim, de froid et de misère Bien sûr il n'y faut pas penser. Tu vois que l'homme est près du doute Qu'il brûle ce qu'il a trop aimé En moins de temps qu'il faut, sans doute Pour vraiment apprendre à aimer Il rêve tout haut de conquêtes De lune et puis d'immensité Et les soucis de la planète Il va vite les oublier... J'aurais voulu mourir en route Dans le ciel clair d'un bel été Dans une gloire qu'on veut, sans doute De nos jours, trop vite gagner Mais je sais que coûte que coûte Il faut suivre sa destinée À défaut d'une belle route Par mes chemins, par mes sentiers Il me faudra me supporter.