Fleur carnivore d'aéroport Bijou fragile roule et rutile Où sont tes ailes pour le futur ? Si tu choisis d'enfanter la démesure
N'appartiens jamais à personne N'appartiens jamais, n'appartiens jamais N'appartiens jamais à personne
Des étagères pour les idées Un vieil enfer à réchauffer La femme objet dans la baignoire Et la misère au Brown Sugar
Le lit est froid un vrai poignard C'est le parking du désespoir Le ciel est bleu comme en enfer Sur Las Vegas dans le désert
Mais...
N'appartiens jamais à personne N'appartiens jamais, n'appartiens jamais N'appartiens jamais à personne
Les lumières jaunes de notre zone Sentent l'ozone et la mer Les tueurs pâles de l'arrière salle Vont te parler en plein air
Dealers de mots et de boussoles D'idées usées par la racole Castreurs séniles aux ongles noirs Tout se bouscule dans l'entonnoir
Les soirs craquants où tu hésites Entre la marge et sa limite Quand tu es là contre sa peau Bien à l'abri dans tes yeux clos
Ils vont te braquer au bout du voyage Si t'es encore vivant, pour refermer la cage Ne signe pas la carte et flambe les dollars Sinon tu n'es plus rien desséché, dérisoire !
Tu ne veux pas te vendre, alors tu meurs ! On te bouffera de l'intérieur Sois une flèche en altitude ! Un baiser dans la solitude
Mais...
N'appartiens jamais à personne N'appartiens jamais, n'appartiens jamais N'appartiens jamais à personne