Y'a Plusieurs Mètres D'eau Dans Les Rues De Ma Peine plusieurs Tonnes De Boue Dans Le Flot De Mes Veines la Rivière Charrie Les Fils De Téléphone avec Encore Dedans Mes Appels Qui Résonnent la Pluie A Délavé Tous Les Mots Que J'invente les Oiseaux Ont Crié Pour Pas Que Tu M'entendes aux Endroits Où Tu Étais Y'a Des Morceaux De Glace et Des Arbres En Travers Pour Pas Que Je Passe
où Tu Iras Je Te Suivrai je Te Suivrai...
même Quand Tu Auras Fermé Ta Centaine De Portes même Quand Tu Auras Pleuré Pour Les Enfants D'un Autre même Quand Tu Auras Éteint Ce Qui Brûlait De Mieux même Si Tu Pars Plus Loin Que Ne Portent Mes Yeux
où Tu Iras Je Te Suivrai je Te Suivrai...
même Au Plus Profond Du Silence je T'entends Encore Me Dire on S'approche Du Ciel
nos Livres Fermés Se Balancent j'veux Pas Tomber Tout Seul j'veux Pas Tomber Tout Seul
si Tu Veux J'aimerai Même Ceux Qui Te Touchent ceux Qui Ont Le Goût De Toi Encore Plein La Bouche même Ceux Que Tu Hais, Même Ceux Que Tu Aimes il Y A Tellement D'eau Dans Les Rues De Ma Peine...
où Tu Iras Je Te Suivrai où Tu Iras...
je T'entends Encore Me Dire on S'approche Du Ciel j'veux Pas Tomber Tout Seul j'veux Pas Tomber Tout Seul
il A Neigé Partout Aux Rebords Des Fenêtres de Cette Ville Floue Ne Plus Te Connaître encore Combien D'hivers Passeront Sous Ma Porte avant Qu'un Jour J'ose Dire Que J'aime Quelqu'un D'autre.