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Lyrics:
Boire un petit coup, un petit verre de vin, c’est agréable. Mais pour augmenter le plaisir d’une simple dégustation et voyager dans le monde extraordinaire de parfums et de paysages contenu dans un verre de ce délicieux nectar, il faut connaître un peu de l’art que nous enseignent les oenologues – capables de déceler jusqu’à 700 arômes différents dans les vins, pour les plus exercés d’entre eux. Voici un petit aperçu de ce qu’il faut savoir pour apprécier son vin à sa juste valeur. • La première chose, cela va de soi, et de remplir son verre de vin. On commence alors par le « goûter » avec les yeux pour en examiner la « robe ». La robe d’un vin, c’est son aspect extérieur, visuel. Elle donne dès le premier regard de précieux indices sur la qualité du produit en question. Un vin rouge peut être rouge cerise ou violacé, orangé, ou rouge brique. Ces couleurs indiqueront le stade de sa maturité. Un vin blanc trop brun sera oxydé. S’il a des reflets verts, c’est qu’il doit encore vieillir, s’ils sont dorés ou cuivrés, il s’agit d’un vin liquoreux à maturité. Il faut ensuite examiner la limpidité du vin. On incline doucement le verre puis, on le fait tourner. Un vin limpide et brillant est généralement gage de bonne qualité. L’intensité de sa couleur révèle également au fin connaisseur son origine et son millésime. Les vins de la vallée du Rhône ont souvent une robe rouge sombre tandis que celle des vins de Bourgogne est plus claire. Cette différence est due à la couleur des raisins qui change selon les cépages. Pour décrire cette fameuse robe, on utilise les adjectifs « pâle », « velouté », « foncé » ou « épais ». Un autre indicateur scruté avec une attention particulière par les oenologues est le « gras » de la robe. Le gras de la robe est la capacité du vin à tenir sur le verre quand on le bouge. On appelle « jambes » les gouttes – ou « larmes » – qui coulent le long du verre quand on le fait bouger. Si ses « jambes » sont épaisses ou grasses et glissent avec lenteur sur le verre, le vin a un degré d’alcool et de sucre élevé et sera plus onctueux. Au contraire, si les larmes sont fines et coulent rapidement, le vin sera léger en alcool. Les vins qui viennent de régions très ensoleillées présentent plus de larmes que les autres. • Après avoir regardé son verre de vin sous toutes les coutures, il faut maintenant le sentir, en humer l’arôme. Il existe des centaines d’arômes pour caractériser un vin : cela va de l’arôme floral (acacia, rose…), au végétal (foin coupé, tilleul, herbe, sous-bois…), au fruité (pomme, pêche, pruneau…), en passant par des arômes épicés (cannelle, miel, poivre…) ou encore « animal » (fourrure, rôti…). Les experts conseillent de tenir un petit carnet pour noter les noms des vins et les sensations éprouvées, afin de pouvoir les comparer. • La dernière étape de la dégustation consiste naturellement à goûter le vin. La langue, les gencives, le palais et les joues entrent alors en action pour déterminer l’acidité, l’amertume, le goût plutôt sucré ou salé du vin. Les sensations tactiles éprouvées dans la bouche renseignent sur la fluidité du vin. On parle alors de vin « rond » ou « tendu ». Les vins « ronds » sont souples, soyeux ou onctueux et faciles à boire comme par exemple un côtes-du-rhône villages ou un merlot. Au contraire, les vins « tendus » sont plus acides et laissent une sensation durable sur la langue.
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