Les méandres du pouvoir
Recommandent la lâcheté
Face aux questions posées
Aux réponses différées
Le mal de vivre ne rime à rien
Quelques regrets des meutes de chiens
De toutes les choses qui rendent amère
Le pire ennemi reste la misère
On prie des Dieux de chair
Qui prêchent la paix et pensent la guerre
Aucun son, aucun râle
En silence, avoir mal
Il ne reste plus que des mots
Pour des hommes sans parole
Une poignée de héros
Anonymes qui s'immolent
La main tendue à même la crasse
Millions de gueules qu'on entasse
Adeptes de la soumission
Enfants de la révolution
Peuples couchés, bouches qu'on fait taire
Ce qu'on t'a forcé à croire
Le pays, le bon Dieu, le devoir
Y'a des visages qu'on n'oublie pas
Y'a des regards qu'on ne croise pas
Tous ces visages qu'on n'oublie pas
Tous ces regards qu'on ne croise pas
Le pays, le bon Dieu, le devoir
Tous ces visages qu'on n'oublie pas
Tous ces regards qu'on ne croise pas
Tous ces visages qu'on n'oublie pas
Tous ces regards qu'on ne croise pas