Le vieux marin n’est plus Et nul ne viendra le pleurer Ni un ami, ni une femme Seule la vieille barque en bois Comme une veuve est restee la Couchee sur le flanc dans le sable
La vieille ancre rouillee Les virons, le lourd filet Seuls temoins des joies et des larmes Autant de souvenirs De tous les jours qui dorment la Dans le bois de la vieille barque
C’etait avant que naisse le soleil Qu’ils allaient courir la mer, tous les deux N’ayant que les nuages Pour guider leurs voyages Et les etoiles dans les cieux…
Ou sont les matins bleus Les grands oiseaux jouant avec eux A cache-cache au creux des vagues Quand la barque et le marin Regardaient naitre ces matins A l’heure ou mouraient les etoiles
Le vieux marin n’est plus La vieille barque est restee la Elle attend sans doute une vague Qui alors l’emportera Elle pourra faire ce jour-la A son tour un dernier voyage