Vladimir Ilitch Paroles : Michel Sardou et Pierre Delanoë Musique : Jacques Revaux et Jean-Pierre Bourtayre Année : 1983
Un vent de Sibérie souffle sur la Bohème Les femmes sont en colère aux portes des moulins Des bords de la Volga au delta du Niemen Le temps s'est écoulé il a passé pour rien Puisqu'aucun dieu du ciel ne s'intéresse à nous Lénine relève-toi Ils sont devenus fous
Toi Vladimir Illitch T'as raison tu rigoles Toi qui a voyagé dans un wagon plombé Quand tu vois le Saint-Père ton cousin de Pologne Bénir tous ses fidèles dans son auto blindée
Toi Vladimir Illitch Est-ce qu'au moins tu frissonnes En voyant les tiroirs de la bureaucratie Remplis de tous ces noms de gens qu'on emprisonne Ou qu'on envoie mourir aux confins du pays
Toi Vladimir Illitch Au soleil d'outre-tombe Combien d'années faut-il pour gagner quatre sous Quand on connaît le prix qu'on met dans une bombe Lénine relève-toi ils sont devenus fous
Où sont passés les chemins de l'espoir Dans quelle nuit au fond de quel brouillard Rien n'a changé les damnés de la terre N'ont pas trouvé la sortie de l'enfer
Toi qui avais rêvé L'égalité des hommes Tu dois tomber de haut dans ton éternité Devant tous ces vieillards en superbe uniformes Et ces maisons du peuple dans des quartiers privés
Toi Vladimir Illitch Si tu es le prophète Viens nous parler encore en plein coeur de Moscou Et répands la nouvelle à travers la planète Amis du genre humain ils sont devenus fous